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Le texte suivant présente quelques études réalisées sur les liens entre l’ortie (Urtica Dioica) et le stress oxydant. Vous trouverez leurs références complètes en bibliographie.

Tody et al. de l’université de Budapest, ont réalisé en 2005 une étude portant sur les marqueurs du stress oxydant dans le cerveau des rats auxquels on a donné dans la ration alimentaire des feuilles d’ortie séchées. Les conclusions de leur étude sont que les feuilles d’ortie ont contribué à diminuer la présence de radicaux libres dans le cerveau. Ils concluent que l’ortie est un très bon anti-oxydant et un anti-apoptotique permettant la survie des cellules du cerveau.

Des études similaires sur l’activité antioxydante d’extraits d’orties ont été réalisées par Cetinus et al., 2005 et Chrubasik et al ., en 2007.

L’étude de Cetinus évalue dans les muscles de rats le taux de malondialdehyde, qui est un indicateur de la quantité de stress oxydant dans l’organisme, étant donné que c’est le produit final de la peroxydation des lipides. Cela signifie que plus le taux de MDA est élevé, plus les membranes des cellules ont été agressées par un stress oxydant.

Cette étude a démontré que chez les rats auxquelles était injecté un extrait d’ortie, le taux de MDA était bien plus faible que chez les rats témoins. Ainsi, les conclusions de cette étude sont que l’extrait d’ortie a diminué le stress oxydant dans les cellules musculaires.

Rappelons qu’outre sa concentration en éléments antioxydants (flavonoïdes, vitamine C, vitamine E, B-carotène), l’ortie contient de 1 à 4% de silice naturelle. Bien que moins connu, le rôle anti-oxydant du silicium a également été démontré dans de nombreuses études, en particulier dans la protection qu’il procure contre les métaux lourds.

En 2013, Liu de l’université de Pekin a démontré que chez les plantes, le silicium limite l’absorption des métaux lourds et diminue le stress oxydant occasionné par ceux ci. Il a aussi un rôle particulièrement protecteur vis à vis de l’aluminium, qui est impliqué dans les maladies d’Alzheimer, la fibromyalgie et l’ostéoporose.

En 2013, Liu de l’université de Pekin a démontré que chez les plantes, le silicium limite l’absorption des métaux lourds et diminue le stress oxydant occasionné par ceux ci. D’autres chercheurs ont démontré le même mécanisme protecteur chez l’homme.

Il a aussi un rôle particulièrement protecteur vis à vis de l’aluminium, qui est impliqué dans les maladies d’Alzheimer, la fibromyalgie et l’ostéoporose. Il se lie avec le composé toxique, et diminue ainsi sa toxicité et sa biodisponibilité. Il permet également d’améliorer l’efficacité des enzymes anti-oxydantes et chélatant les métaux lourds. Domingo et al., en 2011, de l’université de Catalonia en Espagne ont montré qu’une supplémentation en silicium permet de diminuer l’absorption d’aluminium et son accumulation dans le cerveau.